Le Fonds monétaire international (FMI) a alerté les autorités camerounaises quant aux risques que représente la taxe sur les transferts d’argent, de l’ordre de 0,2% du montant des opérations et en vigueur depuis début 2022.
Selon une note de conjoncture parvenue lundi à Xinhua, le FMI, qui propose plutôt une mesure plus globale comprenant une taxe sur les transactions bancaires, estime que le nouveau prélèvement a des effets en cascade préjudiciables sur les autres moyens de paiement.
« Taxer l’argent mobile peut être fiscalement inéquitable, par rapport au faible niveau actuel d’inclusion financière », analyse le FMI au vu d’exemples venus d’ailleurs, où les segments pauvres et non bancarisés de la population vivant souvent dans des zones rurales sont confrontés à des coûts de transaction du secteur bancaire formel, et sont négativement affectés par une telle mesure.
Avec AP Xinhua
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