Depuis le début de ce mois de mars, des centaines de civils ont été massacrés par des éléments de l’Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS, la branche sahélienne du groupe Etat islamique) dans les régions maliennes de Ménaka et Gao, à la frontière avec le Niger, selon plusieurs témoignages concordants recueillis lundi par Xihnua.
Ces violences sont consécutives à de violents affrontements entre le groupe terroriste et les forces de défense et de sécurité du Cadre stratégique permanent (CSP, constitué de l’ensemble des groupes armés signataires en 2015 de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ou APR).
Ces affrontements ont été confirmés par plusieurs leaders du CSP sur leurs comptes Twitter, dont Fahad Ag Almahmoud, le secrétaire général du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA) et président de la Plateforme des mouvements signataires de l’APR. Si le bilan exact diffère d’une source à une autre, de nombreux témoignages font état de plus de 400 civils tués ces deux dernières semaines.
Avec AP Xinhua
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