Les assises nationales devant aboutir à la signature de la charte de la transition au Burkina Faso et la désignation d’un président civil ou militaire pour gérer la transition débutaient vendredi à Ouagadougou en présence de plus de 300 délégués venus des 13 régions du pays, a-t-on constaté sur place.
« A travers ces assises, nous avons un rendez-vous avec l’histoire », a indiqué le capitaine Ibrahim Traoré, chef de la junte au pouvoir, dans son discours d’ouverture, lu par le capitaine Marcel Medah.
Ce dernier a appelé les participants à cette rencontre à taire leurs divergences et à avoir à l’esprit l’intérêt supérieur du pays qui est confronté à l’insécurité depuis 2015.
Il a aussi indiqué qu’une plateforme numérique avait été mise en place pour recueillir les contributions de tous les citoyens, afin de parvenir à un consensus national.
Sont invitées à ces assises les forces vives nationales comme régionales, à savoir le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), les forces de défense et de sécurité, les organisations de la société civile, les partis politiques, les organisations religieuses et coutumières, les volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les personnes déplacées internes, les syndicats et les Burkinabè de l’extérieur.
Avec AP Xinhua
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