La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, et la Conseillère spéciale des Nations Unies pour la prévention du génocide, Alice Nderitu, ont exprimé samedi leur profonde inquiétude quant aux conséquences de la récente recrudescence des hostilités entre le groupe armé du Mouvement du 23 mars (M23) et les forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) envers la population locale dans l’est du pays.
Les deux hautes fonctionnaires ont demandé que toutes les attaques contre les civils cessent immédiatement.
Le M23 a repris les hostilités contre les troupes de la RDC en novembre 2021. Depuis lors, de multiples escarmouches ont eu lieu avec les forces armées congolaises dans la province du Nord-Kivu (nord-est). Depuis mai 2022, au moins 23 civils ont été tués et 16 blessés et de nombreux autres ont été déplacés de chez eux, peut-on lire dans un communiqué fourni par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
Avec AP Xinhua